La perte de cheveux (alopécie) ne touche pas uniquement les hommes mais également les femmes. Elle est souvent vécue comme une source de panique et un véritable traumatisme psychologique. Quels sont les différents types d’alopécies féminines ? Quelles sont les causes de la perte de cheveux chez les femmes ? Existe-t-il des traitements ? Réponse dans notre article.
Plusieurs formes d’alopécie existent. Pour simplifier, nous distinguerons les formes les plus fréquentes de la manière suivante :
– les alopécies non héréditaires: ce sont des alopécies où la chute de cheveux concerne généralement la totalité de la chevelure. Elles peuvent être aiguës ou se prolonger dans le temps et peuvent être provoquées par : la prise de certains médicaments (ex : certains traitements antidépresseurs, chimiothérapies) , un état de stress ou de surmenage, faire suite à un accouchement ou beaucoup plus fréquemment des carences notamment en fer en et en vitamine D. Ces carences, devenues extrêmement fréquentes dans notre société du fait de la « malbouffe » quotidienne ou quasi quotidienne, de certains régimes alimentaires restrictifs (ex : végétariens) ou de véritables états pathologiques d’anorexies. La fréquence « hallucinante » des carences en vitamine D dans un pays aussi ensoleillé que le nôtre est pour l’heure inexpliquée !!! Certaines pathologies telles que les problèmes thyroïdiens sont parmi les causes fréquentes de ce type d’alopécie. La prise en charge de la cause (ex : correction de la carence, arrêt du médicament en cause lorsque c’est possible … permet en général d’arrêter la chute et de relancer la repousse des cheveux
– L’alopécie héréditaire, dite « androgénique »: de plus en plus fréquente chez les femmes presque tout autant que chez les hommes: Elle se traduit par une diminution progressive de la densité de la chevelure sur la partie haute du crâne avec réduction du calibre des tiges pilaires qui finissent par moins bien recouvrir le cuir chevelu. Chez la femme, cela commence souvent par une raie qui apparaît plus large que d’habitude mais il faut savoir que même dans les cas avancés, les femmes ne font pas des calvities comme ceux des hommes. Comme son nom l’indique, cette forme d’alopécie survient généralement sur un terrain génétique prédisposant (sachant que cela s’hérite surtout du coté de la mère) et peut parfois être associé à des troubles hormonaux. Dans ce genre d’alopécies, il est souhaitable de démarrer un traitement le plus précoce possible pour stopper l’évolutivité de la maladie et protéger son capital capillaire.
– l’alopécie dite « de traction »: est intéressante à citer à cause de sa fréquence, certes plus élevée chez les africaines sub-sahariennes mais également dans notre pays. Elle est due à des tractions excessives et répétées des cheveux (extensions capillaires, tresses, queues de cheval serrées, brushings et tractions trop fréquente …) qui finissent par fragiliser les racines des cheveux et font chuter très facilement les cheveux de l’avant du crâne et font reculer les cheveux en arrière. Ces tractions peuvent aussi altérer la chevelure en rendant les cheveux très cassants, ce qui réduit aussi leur densité.