page-header

Questions-Réponses

Questions - Réponses
Découvrez les réponses aux questions les plus fréquemment posées !

ACNÉ

  • Quand peut-on traiter les cicatrices d'acné ?

    • Les cicatrices d’acné sont un motif très fréquent de consultation étant donné l’impact souvent très négatif qu’elles ont sur le quotidien des patients (es). Celle-ci peuvent être rouges, brunes ou encore creusées (atrophiques). Leur nombre, étendue et sévérité varie d’une personne à une autre. Elles sont le plus souvent (mais pas toujours) créées par le ou la patiente eux même qui en manipulant de nouveaux boutons pour les faire disparaitre au plus vite ne font qu’aggraver la situation.
    • Les traitements à proposer sont nombreux et à adapter au cas par cas (cf autre question). A retenir néanmoins que la majorité des techniques à proposer ne peuvent être réalisées qu’en saison fraiche et qu’après que l’acné ait été guérie ou du moins stabilisée.

  • Comment peut-on traiter les cicatrices d'acné ?

    Plusieurs traitements peuvent être proposés mais seront adaptés au cas de chaque personne. Pour schématiser :
    Cicatrices rouges : lumière LED ou certains lasers ou lumières.
    Cicatrices brunes : peeling.
    Cicatrices atrophiques : laser de remodelage en 1er lieu mais aussi certains peeling ou comblement des creux à l’acide hyaluronique voire stimulation collagénique par des inducteurs collagéniques. Certaines techniques complémentaires peuvent y être associées.

VISAGE

  • Quels traitements proposer en cas de taches brunes du visage ?

    Dans ce cas aussi, plusieurs traitement peuvent être recommandés, une fois identifiés les facteurs qui ont favorisés l’apparition de ces taches ou qui les entretiennent et une fois évalués l’ancienneté, la sévérité et surtout la profondeur des taches par une lumière ultraviolette (Wood). L’état général de la peau est également pris en considération pour permettre s’il y a lieu de proposer un traitement à cibles multiples.

    Les traitements sont :
    • des cosmétiques associant obligatoirement et au minimum ; crèmes dépigmentantes (ou éclaircissantes) et écrans solaires
    • des peelings de différente nature, de différente intensité (avec des suites différentes). Comme déjà dit, les peelings ont connu une nette avancée ces dernières années avec mise au point de combinaison de principes actifs pour optimiser les résultats et réduire au minimum les suites ; certains étant utilisables même en été
    • certains masques professionnels dépigmentants en sachant qu’ils sont souvent assez agressifs et donc à entourer de beaucoup de mesures pour éviter d’avoir des effets secondaires
    • De la mésothérapie qui a pour avantage d’être possible à proposer même en saison chaude et d’associer des mélanges pouvant dans le même temps stimuler le métabolisme cutané et/ou en améliorer l’hydratation.

  • Quel type d’hygiène à conseiller pour le visage ?

    • Le nettoyage du visage est le 1er geste à effectuer pour avoir une peau en bonne santé. Il est aussi la base de tous les traitements ou éventuels soins ultérieurs.
    • Différents soins d’hygiène existent sur le marché pour que chacun ait le type de soin adapté a son type de peau (grasse, sèche, réactive …)
    • Dans tous les cas : ÉVITER DE FROTTER LE VISAGE A LA MAIN ET ENCORE MOINS AU GANT DE TOILETTE (le kiss) : pour éviter de créer ou d’aggraver des taches brunes.
    • Des gommages pharmaceutiques peuvent être utilisés avec modération.
    • Et attention aussi aux brosses nettoyantes qui sont aussi souvent très rêches et agressives

MYCOSES

  • Quand suspecter la présence d’une mycose des pieds ou des ongles ?

    Les mycoses ou champignons des pieds sont extrêmement fréquents dans la population générale. Les milieux chauds et humides sont très propices au développement de ces germes, ce qui explique la fréquence des localisations aux pieds (ongles ou peau) ou encore au niveau d’autres plis (et qui fera l’objet d’une question à part).

    • Les lésions qui doivent faire suspecter des champignons :
    – entre les orteils (localisation très fréquente) sont : peau qui « pèle » (desquamation), fissuration, et surtout un enduit blanchâtre. Un prurit (grattage) est très souvent rapporté ; en particulier durant la nuit. Un ou plusieurs espaces inter orteils peuvent être touchés, avec une large prédominance d’atteinte du dernier espace.
    sur la peau de la plante des pieds ou sur les bords des pieds : peau rouge / endroits, qui pèle ou encore avec des petites bulles (collections de liquide) emplies de liquide clair ou blanc. Des talons très secs avec des crevasses parfois très invalidantes peuvent aussi être observés.
    – sur les ongles : plusieurs anomalies peuvent être observées/ perte de la transparence d’une partie ou de la totalité de l’ongle ; modification de couleur, épaississement de l’ongle ou encore son décollement de la peau sous-jacente. Un point essentiel à préciser dans ce cadre : si ces aspects sont très fortement évocateurs de mycose des ongles, ils peuvent être observés dans plusieurs autres maladies inflammatoires / psoriasis. D’où l’intérêt d’un examen mycologique pour confirmer le diagnostic avant de démarrer un traitement. D’autre part, il faut savoir rester vigilant devant l’apparition récente d’une tache et surtout une bande brunâtre ou noire sur un ongle. Celle-ci impose une consultation spécialisée urgente afin d’éliminer l’éventualité d’une tumeur cutanée.

    • Certaines conditions prédisposent plus à faire ces champignons :
    – absence de séchage des pieds après lavage des pieds (très incriminé dans notre contexte, étant donné les nécessités d’ablutions pluriquotidiennes).
    – professions imposant le port prolongé de chaussures fermées.
    – la marche pieds nus dans des lieux publiques chauds et humides (hammams, douches et vestiaires de salles de sport, sols de piscines …)
    – pratiques de pédicuries dans des centres où le nettoyage du matériel pourrait ne pas être rigoureux (attention aux bacs, limes …)
    – partage de chaussages avec proches contaminés.

  • Comment traiter les mycoses des pieds ?

    Les mycoses des ongles doivent être traitées avec beaucoup de rigueur, au mieux après confirmation du diagnostic / un prélèvement fait au laboratoire pour une étude mycologique. Le traitement médicamenteux sera à privilégier : vernis et poudre antimycosiques, associés à un traitement par voie orale dans certains cas. Bien conduit, ce traitement est très efficace, pourvu que le traitement soit pris régulièrement et pour une durée suffisante (6 à 9 mois en moyenne pour les ongles de pieds). Un traitement au laser peut aussi être proposé mais de préférence seulement pour les personnes ne pouvant prendre le traitement conventionnel médicamenteux.
    Les mycoses de la peau des pieds sont le plus souvent traitées par des crèmes antimycosiques. Des comprimés peuvent y être associés dans certains cas mais pour une durée plus courte que pour les ongles. Attention aux fréquentes auto-médications avec des crèmes contenant des corticoïdes. Celles-ci sont totalement à déconseiller dans ces cas puisqu’elles favorisent elle-mêmes le développement et l’extension des mycoses.
    Dans tous les cas : des mesures préventives sont conseillées pour éviter les très fréquentes recontaminations (cf question comment éviter les mycoses des pieds)

  • Comment éviter les mycoses des pieds ?

    Partant du fait que ces champignons sont très fréquents chez les êtres humains et que la contamination est essentiellement interhumaine, les mesures préventives sont :
    s’assurer du traitement précoce de toute lésion suspecte d’être un champignon pour éviter son extension voire certaines complications.
    éviter le partage de chaussages (attention aux pantoufles et chaussettes)
    • Si des proches sont atteints de champignons des pieds, penser à nettoyer régulièrement les cabines de douche ou baignoire avec de l’eau de javel
    s’assurer d’un bon séchage des pieds après chaque lavage des pieds (ou ablutions)
    éviter de marcher pieds nus dans les espaces publics, surtout ceux où l’ambiance est chaude et humide / hammams, piscines surtout les couvertes, vestiaires et douches de salles de sport : utiliser dans ces cas des sandales en plastique, à usage personnel
    dans les douches de salles de sport : éviter de laisser tremper les pieds dans l’eau. Pour cela, s’assurer que les douches sont équipées d’un socle (en bois le plus souvent) qui permet de garder les pieds à une certaine hauteur du parterre de la douche, et garder ses sandales en plastique tout au long de la douche (des sandales a talons compensés sont même préférables dans ces cas). Si ces conditions ne peuvent être assurées, préférer la douche à domicile
    Bien choisir son centre de pédicurie et ne pas hésiter à s’assurer des modes de décontamination de TOUT le matériel utilisé. Et s’assurer aussi que les bacs ont été nettoyés avec de l’eau de javel. Si un doute persiste, préférer ramener son propre matériel ou encore faire des pédicuries à son propre domicile
    • Si la personne a une profession lui imposant un port de chaussages fermées durant de longues heures chaque jour : penser à se déchausser dès que possible, de se rafraîchir les pieds et garder alors un chaussage aéré
    • Pour les personnes qui font des mycoses a répétition : un saupoudrage régulier des chaussettes et chaussures par une poudre antimycosique peut être d’un apport non négligeable

AUTRES

  • Est-il normal qu’une crème anti-tache fasse rougir et chauffer la peau ?

    NON ! Une crème anti-taches ou encore dépigmentante peut tout au plus picoter un peu les 1ers jours d’application mais si cela dure et fait rougir ou chauffer la peau, cela signifie qu’elle crée une réaction inflammatoire qui n’est pas du tout recherchée par le dermatologue. Celle-ci peut même être nuisible pour la personne qui l’applique ; lui aggraver ses taches ou même en créer d’autres. Ce risque de transformation des rougeurs en taches brunes est plus fréquent sur peaux les maghrébins, asiatiques et sud-américaines.
    En résumé, si une crème anti-taches qui vous a été prescrite vous fait ce genre de réaction, contactez vite votre dermatologue et idéalement, arrêtez-la en attendant.

  • Les traitements au laser sont -ils cancérigènes ?

    Non. Les appareils lasers génèrent une lumière dont toutes les particules sont de même longueur d’onde pour une efficacité optimale sur leur cible. Cette cible (et longueur d’onde) varie d’un laser a un autre : ex : mélanine du poil pour les lasers épilatoires.  Pour être cancérigène, le rayon lumineux doit abimer le matériel génétique de nos cellules (ADN). Ceci est possible par exemple avec les rayons X ou les rayons ultraviolets mais pas avec le faisceau laser qui n’a pas du tout cette aptitude.

  • Peut-on se laver quand on a une éruption sur la peau ou une plaie (chirurgicale ou accidentelle) ?

    • Oui. Maintenir son hygiène quotidienne dans ces cas est le réflexe raisonnable à avoir. Une éruption peut effectivement être humide et une plaie est une peau en cours de réparation pouvant faire craindre un retard de cicatrisation ou encore une aggravation. En fait, la surinfection bactérienne est plus à craindre et donc des bains quotidiens avec gels antiseptiques ou même juste savon de commerce sont recommandés mais ils doivent être de durée très courte (se savonner rapidement, se rincer et s’essuyer aussi rapidement).
    • Ces conseils sont d’ordre général. Il convient néanmoins de poser directement la question à votre médecin ou chirurgien en cas de chirurgie.

  • Ongles incarnés : comment les éviter et comment éviter d’en arriver a la chirurgie ?

    Un ongle incarné résulte d’un conflit entre l’ongle et la peau qui l’entoure. En effet, la croissance de l’ongle se fait de la partie proximal (vers la racine du doigt) vers la pulpe du doigt, en utilisant des sortes de « rails » latérales sur lesquelles l’ongle coulisse.
    Dans certaines conditions, ces rails sont « bloquées » et l’ongle ne pouvant plus coulisser, va plutôt buter contre la peau et créer ainsi une inflammation de cette peau avec rougeurs, enflement et parfois suppuration (apparition de pus). Ces conditions sont : découpe trop courte des bords latéraux des ongles, port de chaussures trop étroite vers l’avant et ce, d’autant plus que la personne a des ongles incurvés (dits « en griffes »), une pulpe de doigts d’orteils épaisse et charnue ou encore un avant pieds large
    Pour éviter d’avoir des ongles incarnés, 2 mesures importantes à respecter : éviter de couper trop court les bords latéraux des ongles en les gardant toujours un peu carrés sur les bords et préférer des chaussages un peu larges à l’avant

    Lorsque la personne a déjà un ongle incarné, celui ci peut nécessiter une consultation pour décider si une antibiothérapie locale ou par voie orale est nécessaire. D’autre part, les ongles incarnés ne sont pas systématiquement à opérer ; pour certains cas, des mesures simples peuvent être conseillées pour aider la repousse de l’ongle à reprendre un cours normal et éviter une chirurgie pas toujours synonyme de cure totale sans récidives.